3. conclusion sur les pièces à substitution (type III)

Les pièces relevant de la substitution s’achèvent sur un projet qui remplace le projet initial. C’est la raison pour laquelle il faut supprimer un dénouement pour pouvoir en installer un autre. C’est donc le lien entre un faux dénouement, prévu ou abouti, et le vrai dénouement qui se trouve exploré dans ces pièces. L’annulation du projet initial est un préalable dans La Femme fidèle et dans Les Sincères, où elle fonctionne comme le dénouage, elle est contenue dans la réalisation du dénouement dans Le Dénouement imprévu. Le moteur du dénouement est la révélation des identités et des sentiments à la fois, sauf dans Les Sincères où c’est la révélation des caractères, et en particulier le rapport de chacun à la sincérité, qui enclenche les processus dynamiques. La gestion de l’espace de fin induit ici encore une séparation du corpus. La scène de dénouement, qui est en même temps la première scène d’intimité, est l’avant-dernière scène dans Le Dénouement imprévu et dans La Femme fidèle. Elle est suivie d’une scène de déclaration publique. En revanche, l’espace de fin est très éclaté dans Les Sincères, car il faut y développer deux parcours amoureux parallèles, ce qui nécessite le temps de la réalisation de cette double inconstance.