3. conclusion sur les pièces à parcours fantômes dominants

Les quatre pièces de cette catégorie s’achèvent sur la mise en scène de la victoire du traître. Lorsque celle-ci s’effectue dans l’atmosphère de la féerie, rien n’est trop grave, et Félicie se termine sur le soulagement d’un cauchemar évité. En revanche, dans un contexte plus réaliste, la victoire sur le traître, obtenue in extremis après son apparent succès, laisse un goût amer. Il faut alors recourir à des thèmes (le vin) ou à des codes (le divertissement) de la comédie pour éviter le recours extrême, la fuite de l’héroïne, qui se réalise dans La Provinciale.

Ce groupement de pièces attribue à la ruse un rôle différent du précédent : la ruse n’est plus l’élément enclencheur du processus de dénouement mais le moyen, pour la figure du traître, d’enclencher l’intrigue. C’est la révélation de la ruse qui amène, au tout dernier moment, le dénouement.