a. le dénouage des pièces qui s’achèvent par un mariage

Le dénouage est particulièrement manifeste dans les pièces qui s’achèvent par un mariage.

Ce dénouage prend plusieurs visages.

(i). l’événement extérieur

Une seule configuration de ce type est présente dans notre corpus  715 . Ce n’est probablement pas un hasard s’il s’agit de la pièce la plus ancienne de Marivaux, à savoir Le Père prudent et équitable.

L’obstacle affiché pour justifier l’opposition contre Cléandre était le manque de biens de ce dernier :

‘“C’est un colifichet qui voudrait nous surprendre,
Dont les biens, embrouillés dans de très grands procès,
Peut-être ne viendront qu’après votre décès” (scène I).’

Or, l’obstacle est levé à la scène XXV par l’annonce d’un événement heureux : “Mon procès est gagné”. L’obstacle qui était encore rappelé à la scène précédente  716 disparaît ici.

Notes
715.

L’arrivée de Cléandre et son récit produisent en écho le changement d’avis des trois prétendants qui s’auto-éliminent en tant qu’obstacles, sans réelle justification d’ailleurs.

716.

Cf. “Vous n’épouserez point un jeune homme sans bien”.