e. espace de conclusion et unité

Quand plusieurs répliques composent la micro-séquence de conclusion, celles-ci forment une unité très structurée. Cela se traduit, dans Le Père prudent et équitable, par un jeu de questions-réponses :

‘“Crispin : ‑Le veux-tu ?
Toinette : ‑J’y consens”.’

La cohésion de l’unité se traduit aussi par le jeu des pronominalisations qui signalent l’intégration d’une réplique dans une autre :

Parfois, l’unité séquentielle est assurée par des effets de glissement successifs. C’est le fonctionnement de la conclusion des Sincères : les reprises enchaînées atténuent à chaque fois le sens général, dans un decrescendo surprenant :

‘“Frontin : ‑Enfin nous voilà délivrés de l’un de l’autre ; j’ai envie de t’embrasser de joie.
Lisette : ‑Non cela serait trop fort pour moi ; mais je te permets de baiser ma main, pendant que je détourne la tête.
Frontin : ‑Non, voilà mon transport passé, et je te salue en détournant la mienne”.’

L’accumulation de négations accentue la spécificité de cette anti-déclaration.