b. les mystères du texte ou La Dispute

La dernière scène de La Dispute est en elle-même pleine de non-dit  872 . Les mystères textuels sont les suivants :

Ajoutons à ces indécisions que l’absence de réparation affecte aussi bien les personnages de la pièce interne que ceux de la pièce-cadre et empêche la clôture définitive du sens.

Ces interrogations sont condensées dans la dernière scène. Cela explique sans doute que plusieurs mises en scène aient eu à son égard une position de rejet : certaines la suppriment (ainsi celle de Polack, captation non datée), d’autres la complètent d’une scène muette (Polack, Chéreau) ou même d’un texte supplémentaire (Nordey  873 ), comme s’il était impossible d’arrêter la pièce là où Marivaux l’a arrêtée. S’il n’y a pas de scène ultérieure, il y a parfois une scène antérieure : dans ce cas, les ambiguïtés de la fin sont éventuellement réglées (ou traitées) dans une avant-pièce  874 .

Notes
872.

Cf. les remarques de J.-P. Schneider (2003), p. 279-282.

873.

Le spectacle de 1999 intégrait à la pièce de Marivaux une postface, lue par le couple princier, consistant en un texte de Gabily, intitulé Contentions.

874.

Ainsi dans la célèbre mise en scène de P. Chéreau. Le texte du Prologue (montage de textes de Marivaux fait par F. Regnault) et sa justification sont donnés par F. Regnault (1986).