La Réunion des amours (Comédie-Française, 5 novembre 1731)

(La scène est dans l’Olympe)

‘Cupidon et l’amour se retrouvent en face à face, comme les rivaux qu’ils sont dans le cœur des hommes. L’amour apprend à Cupidon qu’un seul d’entre eux pourra être invité à l’assemblée des dieux qui doit octroyer des dons au fils du roi (I). Cupidon projette de se renseigner auprès de Mercure (II). Ce dernier, accompagné de Plutus, lui confirme qu’il a reçu l’ordre de ne pas l’inviter. L’ordre émane de Minerve “à qui Jupiter a donné la direction de l’assemblée” (III). Apollon, qui s’inquiète du retour en grâce de l’amour, vient annoncer à Cupidon que Minerve sera chargée de juger lequel des deux ennemis il faut préférer. Cupidon préfère aller boire et parie sur sa victoire (IV). Apollon et Mercure commentent les effets de chacun des deux dieux sur leur propre activité (V). Survient la Vérité, qui informe Apollon du bien et du mal qu’elle pense de lui. Apollon se rend à ses arguments, se raccommode avec elle et définit la façon dont ils pourraient être associés dans l’éducation du Prince (VI). Apollon et Mercure commentent ce qui vient d’être dit (VII). Cupidon annonce l’arrivée de Minerve et de l’amour (VIII). Minerve arrive, rappelle les enjeux du débat et invite les autres dieux à n’être que spectateurs. Mercure reste, Apollon sort (IX). La dispute a lieu ; chaque dieu de l’amour donne ses arguments, mais Minerve suspend son jugement en attendant l’expertise de la Vertu (X). Minerve accueille la Vertu et lui demande de déterminer lequel des deux dieux a à offrir les dons les plus profitables (XI). Chacun des deux s’adresse à la Vertu, l’amour de façon raisonnable, Cupidon en séducteur. La Vertu s’échappe. Mercure et Cupidon commentent de qui vient de se passer. Mercure annonce à Cupidon qu’il pressent pour lui un verdict défavorable (XIII). Mais Minerve revient, cette fois en porte-parole de Jupiter, qui décrète qu’Amour et Cupidon doivent s’unir, ce qu’ils font (XIV).’