1. Sur le plan syntaxique

1.1. Au niveau transphrastique
1.1.1. Les reprises
  1. Dans l’énoncé : « *l’an 2000 s’approche », le verbes’approche est expliqué par l’énoncé « *après environs quartes années l’an 2000 vient » qui précise la durée qui sépare le moment de l’énonciation de l’an 2000.
  2. Dans l’énoncé : « *en s’approchant de cette datte » l’anaphorique plus le nom reprennent le segment « *l’an 2000 vient » et permettent l’introduction d’une nouvelle information (la nécessité d’œuvrer pour la paix).
  3. L’énoncé : « mais autant l’homme a fait » reprend « *des catastrophes causés par l’homme, lui même », il permet d’enchaîner « la nature aussi veut faire » où le référent terre est repris par le mot nature qui a ici la valeur spécifique environnement, terme plus expressif dans la mesure où il rappelle que le déséquilibre dans l’écosystème risque d’avoir une retombée néfaste sur l’homme qui l’a provoqué. La reprise de l’homme par le même terme prouve un déficit dans les substituts anaphoriques chez le locuteur puisqu’il pouvait le reprendre au moyen du pronom celui-ci ou bien au moyen de l’expression ce dernier…
  4. Dans l’énoncé : « *ça que j’espère », l’anaphorique çautilisé à la place du présentatif c’est et du pronom de focalisation ce, reprend toute la phrase « *il faut premièrement travailles pour la paix mondiale », sa présence dans la phrase incise, où le locuteur exprime un certain doute avant qu’il ne justifie son injonction, a aussi une valeur cataphorique qui met l’accent sur l’espoir prioritaire préconisé.
  5. Dans l’énoncé : « *En souhaitant que cela n’a pas lieu », le pronom cela qui reprend l’énoncé « autant l’homme a fait la nature aussi veut faire », doit permettre l’enchaînement par un énoncé dont le sujet sera le même que celui du verbe souhaiter c'est à dire je ; or nous lisons « *aussi que l’homme doit prendre précaution. » Nous avons ainsi une rupture à la fois syntaxique et sémantique concrétisée par le passage d’un gérondif dont le sujet reste à définir à un énoncé introduit par une conjonction de coordination qui relie un injonctif au verbe souhaiter, ce qui rend la dernière phrase illogique et contradictoire.
  6. Dans l’énoncé : « *cet fois la guerre va être déstructive », *cet foisreprend un référent zéro, elle présuppose : (il y a eu une autre fois une guerre). Le locuteur fait appel ici aux connaissances encyclopédiques du lecteur. Il en est de même dans le syntagme nominal « la guerre » où l’article anaphorique renvoie aussi à une pré-information. « L’article renvoyant à la pré-information (en principe déjà connue), il est placé en règle générale devant les noms dont la signification, pour une raison ou pour une autre est déjà connue et clairement déterminée, indépendamment de tout emploi spécifique. Ceci s’applique en particulier à la nature et à la condition humaineHarald Weinrich.- Grammaire textuelle du français, trad. Par Gilbert Dalgalian et Daniel Malbert.- Paris : Didier / Hatier, 1990. p. 212. ».
  7. La non-maîtrise des substituts diaphoriques pronoms.
  8. Le besoin chez le locuteur d’expliciter sa pensée par des termes à sens plein : l’abstraction ne pouvant reproduire fidèlement ses idées.