3. La lecture des ratures et des ajouts

  1. « *l’an 2000 nous vient ». Ce pronom voulait souligner que l’événement concerne toute l’humanité. Une traduction de la langue maternelle aurait dicté cet emploi. D’ailleurs la logique suivie par l’utilisation de l’injonctif il fautDont la valeur a déjà été étudiée. appuie cette hypothèse. Le fait de l’enrayer serait dû à une autocorrection.
  2. « 1er premièrement ». Là nous avons aussi une autocorrection. Si le mot premier s’écrit en abrégé 1er, il n’en est pas ainsi pour le mot premièrement.
  3. « *le monde est sera disparu ». Dans cet énoncé, il faudrait interpréter le changement de temps comme une opposition entre le présent et le futur et éloigner l’idée d’une valeur stylistique. En effet, vu le niveau de langue que possède l’étudiant, il est exclu qu’il sache employer le futur antérieur à valeur prospective pour exprimer une fatalité inéluctable.
  4. « *et j’espère qu’après mes ét de trouver un bon travail après finir mes études. » Dans cet énoncé, probablement si les mots enrayés avaient été conservés, nous aurions obtenu : « *j’espère qu’après mes études de trouver un bon travail ». Mais l’étudiant, ayant voulu précisé que c’est après avoir fini ses études qu’il espère trouver un bon travail, a opté pour « après finir mes études ». L’ignorance du rétro-infinitif avoir fini serait à l’origine de cet emploi erroné.