1.2.1. Les additions

  1. L’expression « le pétrole flottait dans la mer à quelques centaines de mètres de la côte », a été reprise par « 40 kilomètres de la mer de la côte au large de la Bretagne ». L’addition de « de la côte », révèle l’ignorance du sens de l’expression « au large de la Bretagne » que le narrateur confond avec le sens du terme « la côte ». L’addition pourrait revenir à deux autres facteurs : d’abord la volonté de réutiliser les quatre manchettes mises à la disposition de l’étudiant, ensuite le souci de fournir le maximum de détails sur le lieu de l’accident.
  2. « Des vents de vitesse de 100 km/h » le même souci de clarté aurait poussé le narrateur à spécifier que 100 km/h désigne la vitesse, d’où l’addition de l’expression « de vitesse ».
  3. « dans cette nuitEn arabe il y a une différence entre « cette nuit » où le démonstratif est lié au moment de l’énonciation dans le discours et [ hazihi’llayla ] et « cette nuit là » à valeur anaphorique qui se traduit par [ tilka’llayla ] qu’on trouve dans le récit. ». Dans cette expression nous avons une addition et une omission : l’addition de la préposition dansreviendrait à une traduction à partir de la langue maternelle qui garde la proposition [Fi] qui se traduit par dans devant le complément circonstanciel de temps. L’omission de l’adverbe là donne à « cette nuit » une valeur déictique alors que dans le récit, elle a une valeur anaphorique. La présence de là étant nécessaire pour se référer au passé.