2.3. La pertinence

  1. 3. La lecture des ratures et des ajouts
  2. Dans l’énoncé : « *un vent de 100 km/h faisait a fait couler », le remplacement de l’imparfait par le passé composé révèle une prise de conscience de l’opposition entre [- accompli] et [+ accompli].
  3. Le remplacement de « *bretagne » par « Bretagne » révèle la conscience du narrateur du fait qu’un nom qui a le trait [- commun] commence par une lettre majuscule ; règle négligée dans les trois premiers textes.
  4. Dans l’énoncé : « *Cette catastrophe causait était causer par le vent », le remplacement de la forme active par la forme passive témoigne d’une assimilation du fonctionnement de la forme passive où le complément est l’agent de l’action.
  5. Dans l’énoncé : « *le pétrole a fait causé la mort de presque 10 % de fruits de mer sur de la côte Anglaise », l’effacement de fait, verbe non spécifique, serait dû au souci d’employer un verbe plus expressif et plus adéquat au contexte, alors que le remplacement de sur par de aurait pour source le fait que la préposition de qui a pour trait [+ possessif], insiste sur l’appartenance des « fruits de mer » à cette région.
  6. Dans l’énoncé : « *la cause de ce naufrage n’est était que le mauvais temps », le remplacement de est par était reviendrait à l’intention du narrateur de signaler l’antériorité de l’événement par rapport au moment de l’énonciation ; ceci révèle en même temps l’assimilation de la valeur de l’opposition entre l’imparfait et le présent dans ce contexte.
  7. Dans l’énoncé : « *la catastrophe a polluées », le narrateur avait écrit le mot polluées comme il figure sur la manchette, puis s’étant avisé que le sujet était au singulier, il a barré la marque du pluriel. La conservation de la marque du genre féminin peut être imputée à une ignorance de l’accord du participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir ou bien à une traduction à partir de la langue maternelle comme nous l’avons déjà expliqué plus haut.
  8. Dans l’énoncé : « *il y a depuis le jour du de l’accident des essais pour combattre contre cette pollution », le remplacement de du par de pourrait revenir à :
    1. La prise de conscience de la formation de l’article contracté où il y a amalgame de de + le, ce qui exclut la répétition du même déterminant le devant le mot accident.
    2. Une simple intuition linguistique, le sentiment que ça sonne faux.