2.3. La pertinence

  1. Dans l’énoncé : « Il n’y avait pas un lieu pour pratiquer le sport ». L’imparfait suppose qu’il y a à présent un lieu pour pratiquer le sport. Or ceci va à l’encontre de l’idée que voulait émettre le destinateur. Cette fausse information involontaire rend l’énoncé non pertinent et logiquement contradictoire avec la réclamation qui suit (la réclamation de terrains de sport).
  2. « *vont allér loin ». Dans cet énoncé, le verbe aller est au futur proche. Or le destinataire voulait dire que les jeunes se déplacent toujours pourpratiquer le sport. Ainsi l’information devient fausse et par conséquent l’énoncé n’est pas pertinent.
  3. Dans les énoncés « *les jeunes de notre commune vont allér loin » et «*sans aller aux autres villes », le même argument est présenté pour justifier la construction d’une cité sportive et d’une salle de cinéma et de théâtre. Les deux réclamations auraient pu être présentées dans le même paragraphe pour éviter la répétition qui n’apporte aucune nouvelle information et par conséquent affaiblit la pertinence.