2.3. La pertinence

  1. L’énoncé « *tout d’abord j’ai hésité mais quand-même j’ai pris ma décision finale de participer », présente une lacune. Si l’étudiant a hésité, il devait fournir la raison de son hésitation. Ce manque d’information transgresse le principe de coopération, ce qui affaiblit sa pertinence.
  2. Dans l’énoncé : « *je connais les règle générale du français mais en participant dans ce cours… », le sens du fragment, « *en participant dans ce cours… », est ambigu et peut avoir deux interprétations possibles : la première en est en participant à ce cours qui a le sens en suivant ce cours ; la deuxième en est en participant aux activités dans ce cours avec l’omission du segment aux activités.
  3. Dans l’énoncé : « *finalement on ne peut pas qu’apprécier l’apprentissage des langues étrangères », l’emploi de ne …que de restriction, devait limiter la négation à l’utilisation de la particule négative ne. Le fait d’avoir conservé pas donne à l’énoncé une signification contraire de ce que voulait exprimer l’énonciateur. En effet, « *on ne peut pas qu’apprécier », produit la signification on peut autre chose aussi, alors que l’énonciateur voulait dire on ne peut qu’apprécier l’apprentissage…
  4. Dans l’énoncé : « pour qu’on puisse connaître les habitudes et les coutumes des autres pays », pour que introduit un but, alors que l’énonciateur voulait donner les raisons de cette appréciation des langues étrangères. Donc, il devait utiliser une causale : parce qu’il (l’apprentissage)nouspermet de connaître …ou bienune relative explicativequi nous permet de … S’il tient à exprimer un but, il aurait dû écrire : Si notre but est de connaître les habitudes et les coutumes des autres pays ou bien si nous voulons connaître…