1.2.2. Les remplacements

  1. Dans l’énoncé : « *j’ai lu la publicité présentée de la part de votre companie », l’énonciateur a remplacé annonce par un mot qui appartient au même réseau lexical publicité sans discerner la nuance existante entre les deux mots.
  2. Dans l’énoncé : « *j’ai l’honneur de me présenter pour avoir un petit place comme employé dans votre institut »,*un petit place remplace un petit poste, *institut remplace compagnie. Si le premier remplacement revient à la parasynonymie des deux mots, le deuxième serait dû au souci d’éviter la répétition du mot compagnie. Dans ce cas-là aussi, les deux mots appartiennent au même réseau lexical.
  3. Dans l’énoncé : « *je suis Toufic Al Achi né en 16 - 4 - 1975 », en remplace le, ce remplacement pourrait avoir deux sources : d’abord la langue maternelle emploie, devant les dates, la préposition [Fi] équivalente à en, ensuite devant le millésime, la langue française utilise la préposition en. L’analogie serait à la base de ce remplacement.
  4. Dans l’énoncé : « *… et j’en y ai terminer mes étude scolaire en prenant la philosophie libanaise officielle en 1995 », en prenant remplace en obtenant, elle revient, comme déjà expliqué dans la deuxième Production 2 cf. (Les remplacements no 3) à la langue maternelle (le dialecte libanais). Par ailleurs, la philosophie libanaise officielle remplace la terminale, section philosophie.
  5. Dans l’énoncé : « *je peut travailler au computer », je peux travailler sur ordinateur. Deux causes seraient à la base de ce remplacement : d’abord le dialecte libanais qui emploie je peux travailler sur l’ordinateur au lieu de je sais manipuler l’ordinateur utilisé uniquement dans l’arabe classique, ensuite le mot « computer » est d’un emploi très courant par la majorité des libanais.
  6. Dans l’énoncé : « *j’ai voyager en Italie a travers une bourse de l’université », l’adverbe à travers, qu’il faudrait remplacer par moyennant, est une traduction à partir de la langue maternelle. Le remplacement de à par areviendrait à l’inattention ou bien au fait que le sens du verbe avoir n’est pas ressenti comme déjà expliqué dans la Production 2 (Au niveau local).
  7. L’énoncé : « *Enfin, j’ai l’honneur d’être parmis les autres de votre institut selon mes connaissance » remplace Enfin, je souhaite que ma candidature soit retenue. Le choix de « j’ai l’honneur …» revient à la langue maternelle où d’être traduisible par [an akouna] a, selon le contexte, soit une valeur future, soit une valeur actuelle.