3. La lecture des ratures et des ajouts

  1. « Mr. Le patron…Cher Mr Duman… ». Nous constatons qu’au début l’énonciateur avait écrit : « Cher Mr Duman » puis, il l’avait effacé pour le remplacer par « Mr. Le patron… ». Probablement après réflexion, il s’est rendu compte que nous ne pouvons pas dire cher à une personne que nous ne connaissons pas et s’est adressé à Mr. Duman en évoquant son statut : le patron.
  2. Dans l’énoncé : « *j’ai lu la publicité présentée de la part de votre companie… », l’énonciateur avait d’abord voulu dire « … la publicité écrite… », puis s’apercevant que ce n’est pas la compagnie elle-même qui écrit la publicité, il a opté pour le mot présentée. Ceci révèle un savoir extra-linguistique de la part de ce dernier.
  3. Dans l’énoncé : « *j’ai passé ma étudier… », probablement, l’étudiant avait voulu d’abord écrire j’ai passé ma vie scolaire au Collège de la sagesse ; puis, ayant voulu être plus précis, il a spécifié : «*j’ai étudier la première partie de ma vie… » pour lever l’ambiguïté et ne pas laisser croire qu’il était élève interne.
  4. Dans l’énoncé : « *...j’en y ai terminer la ba mes études… », l’effacement de là-bas serait dû à une prise de conscience de l’équivalence entre y et là-bas qui indiquent le même lieu.
  5. Dans l’énoncé : « *Enfin, pour j’ai l’honneur d’être membre… », probablement, l’énonciateur voulait dire pour conclure, mais s’apercevant que l’adverbe Enfin lui est synonyme, il l’avait effacé pour éviter la répétition.
  6. Dans l’expression : « *selon mes cona connaissances », il s’agit d’une autocorrection.