2. Sur le plan pragmatique

  1. Les espérances de l’énonciateur.
  2. Ses inquiétudes qui se limitent à un seul cas.
  3. Une difficulté d’interprétation dans l’énoncé : « *j’espère qu’on vivent ensemble égaux sans aucune séparation » où le référent de on reste à définir (manque d’information) et le temps du verbe reste incertain : s’il s’agit d’un subjonctif, il a alors le trait [+ futur], mais il constituera une infraction aux normes qui exigent l’emploi de l’indicatif dans la subordonnée introduite par le verbe espérer. Si c’est le présent, il ne reproduit pas dans ce dernier cas, le sens du futur et il y aura une contradiction énonciative parce que, dans le contexte, les espoirs doivent porter sur l’avenir. Par ailleurs, le sens de séparation reste ambigu pour le récepteur sur deux plans : d’abord, il faudrait remplacer séparation par discrimination, ensuite comprendre que le on a pour référent le peuple libanais et c’est alors qu’il comprendra que l’énonciateur voulait dire : j’espère que les libanais vivront ensemble égaux sans aucune discrimination…
  4. Dans l’énoncé : « *car l’homme cultiré cesse de dire moi, et il dit toujours les autres », la même difficulté se pose. D’abord, il faudrait remplacer le mot « *cultiré »par cultivé, et traduire l’énoncé de la sorte : car l’homme cultivé n’est pas égocentrique, il est plutôt altruiste. Le déficit lexical serait à l’origine de cette difficulté, l'étudiante se serait débrouillée avec les moyens dont elle disposait.
  5. Une contradiction inférentielle puisque l’énonciateur déclare avoir beaucoup d’inquiétudes et en fait, il n’en cite qu’une seule qui n’en est pas une en réalité à moins qu’il y ait une logique qui n’a pas été explicitée et que nous n’avons pas pu saisir.
  6. La même contradiction inférentielle est à signaler lorsque l’énonciateur commence la série de ses espérances en disant premièrement qui n’est pas suivi par un deuxièmement, ce qui ne comble pas l’attente du récepteur.