Quatrième production : Un fait divers

1. Sur le plan syntaxique

  1. L’omission de l’article cataphorique des et le remplacement de l’article contracté au par dans le, dans l’énoncé : «…*milliers de gens et de touristes étaient à la plage dans le moment de la catastrophe ». Signalons que le remplacement est dû à une traduction littérale de la langue maternelle.
  2. La considération du verbe tomber comme verbe pronominal avec un pronom réfléchi se ; conception qui constitue une infraction à la norme qui considère que le verbe tomber a le trait [-transitif], donc il n’exige pas la présence d’un complément direct et par conséquent celle d’un pronom réfléchi.
  3. La confusion dans la place de l’adverbe de négation pas et dans la conjugaison du verbe avoir au passé composé dans l’énoncé : «…*mais il n’y a avait pas de recherches…».
  4. L’ignorance de ce que le pronom certains non précède d’un nom défini au singulier se met toujours au pluriel et la rupture syntaxique dans l’énoncé : « *certain a supposé que le bateau a coulé, une autre a supposé qu’il est tombé en panne » où le pronom certains doit être suivi de d’autres et non à une autre. Ainsi, nous aurons l’énoncé suivant : certains ont dit que le bateau avait coulé, d’autres ont supposé qu’il était tombé en panne…
  5. L’ignorance de la fonction de et et le remplacement de la préposition pendant qui introduit une durée dans le passé par la préposition pour qui introduit une durée dans le futur. Dans l’énoncé : « *Des études très poussés ont été faite et faisait paraître que la Bretagne et surtout les côte a continué de souffrir de la pollution pour 3 années plus tard ».
  6. Des difficultés à gérer les temps du passé dans le passé (valeur rétrospective dans le passé) et spécifiquement l’emploi du plus-que-parfait.