3. La lecture des ratures et des ajouts

  1. « *C’était très intéressant et, on a nous avons…» où le remplacement de on par nous voudrait conserver une homogénéité dans le discours, aspect qui n’a pas toujours été respecté comme nous l’avons déjà vu.
  2. « *lorsqu’on est a traité des sujets qui concernent la science parce puisque la science est signifie matière »où nous pouvons faire les remarques suivantes :
    1. Le remplacement de est par a prouve la conscience de la conjugaison des verbes qui ont le trait [+ transitif] avec avoir.
    2. Le remplacement de parce que par puisque montre la volonté d’exprimer en présupposé ce qui devait être posé où le récepteur ne peut pas nier que la science étudie la matière.
    3. Le remplacement de est par signifie serait dû à la recherche d’un mot plus représentatif parce que la science n’est pas la matière, mais le mot science signifie l’étude de la matière.
  1. « *Nous avons beaucoup profiter en et n’oublions pas l un rôle important qu’a joué la session puisqu’elle a fortifié l’amitié entre nous » où l'étudiante aurait voulu d’abord dire : nous avons beaucoup profité en suivant la session mais voulant préciser la nature du profit, elle a raturé en pour pouvoir mieux exprimer le rôle joué par cette dernière. Le remplacement de l’anaphorique contextuel le par le cataphorique un est dû au fait que l’énonciateur voulait révéler au récepteur un profit insoupçonné la consolidation des liens amicaux entre les membres du groupe puisqu’en évaluant une session, les gens ont l’habitude de prendre uniquement en considération les acquis linguistiques.
  2. «* et il nous a beau bien aidé l à bien s’exprimer » où le remplacement d’abord de beaucoup par bien voulait insister sur l’intérêt et la qualité de l’aide offerte par la session ; puis voulant introduire l’adverbe bien devant s’exprimer pour montrer aussi que les acquis n’étaient pas ordinaires, l'étudiante a effacé et déplacé l’adverbe pour éviter la répétition. Puis se rendant compte de la construction du verbe aider : aider quelqu'un à faire quelque chose, elle a raturé le l pour introduire la préposition à.
  3. «* Nous avons étiont étions très contents » où les différentes ratures montrent la conscience que nous exprimons un état d’âme avec un verbe d’état en l’occurrence le verbe être et que la terminaison du verbe à la première personne du pluriel est [-ons].
  4. « *s’exprimer devant l’étranger les étrangers ».
  5. « *ce qui est sociales social ».