2. Sur le plan pragmatique

  1. Les paramètres de la situation : Qui ? Quoi ? Comment ? Quand ? Pourquoi ?
  2. Le premier soupçonné.
  3. L’accusation du majordome.
  4. La justification de l’accusation.
  5. L’omission de la cédille (¸) dans le mot soupçonné [supsone] fait prononcer ce mot [supkone] ce qui peut induire en erreur une personne non avertie.
  6. Le manque d’information dans les énoncés : «* Frémont, un soupconné, interrogé par Bertier », « on l’a trouvé innocent », « la preuve concrète était les empreintes de Norbert ». En effet dans le premier et le troisième, le récepteur se demande qui sont ces gens-là du moment qu’ils n’étaient pas présentés par l’énonciateur. Ensuite, dans les énoncés : «*Frémont, un soupconné interrogé par Berthier, il avait un bon alibi et on l’a innocenté », la présence de et qui introduit une conséquence permet de garder le même sujet dans les deux énoncés coordonnés. Nous aurions ainsi : Frémont, un soupçonné, interrogé par le commissaire Berthier, avait un bon alibi et il a été innocenté. Ainsi la confusion dans l’identité de on sera désambiguïsée, puisque ce pronom ne peut en aucun cas remplacer Berthier qui est une personne bien définie. Sinon, il fallait dire : et ce dernier l’a innocenté.
  7. La contradiction énonciative dans l’énoncé : « *Bertier a pu l’accuser surtout qu’il a donné un faux alibi » où le verbe donner est antérieur à « a pu l’accuser » donc il devait être au plus-que-parfait.