Septième production : La pollution par le bruit

1. Sur le plan syntaxique

  1. La confusion entre « tout ce qui » et tous ceux qui dont la conséquence est l’écriture de « tous ce qui nous entourent » où la marque du pluriel [nt] a été ajoutée probablement après une relecture.
  2. La répétition d’un nom remplaçable par un anaphorique dans l’énoncé : «*...pour écouter une musique, qui n’est pas une musique » au lieu de qui n’en est pas une.
  3. La présence d’un détail superflus dans l'énoncé : « *tout ce mélange (mélange de bruit) et encore plus mène à une société malade » où l’expression : « et encore plus » est difficile à interpréter comme elle n’ajoute rien au sens de l’énoncé, sinon, il faudrait la remplacer par : et d’autres bruits encore.
  4. Le déplacement de l’adjectif dans l’expression : « à basse voix » dû à une analogie avec « à haute voix ».
  5. Le remplacement de l’expression il est temps de défendre le silence par : « c’est le temps de défendre le silence ». Or, la première formule a un impact sur le plan pragmatique puisqu’elle introduit la nuance de l’urgence d’une action imminente.