3. La lecture des ratures et des ajouts

  1. «* Il suffit de tourner le bouton de nos postes radiophoniques, pour entendre écouter une musique qui n’est pas une musique » où le remplacement de entendre par écouter révèle le discernement entre le sens des deux mots ; le verbe écouter ayant pour sèmes : s’appliquer à entendre, diriger son attention vers… Signalons que le premier choix était meilleur car l’écoute est un choix alors que le verbe entendre rend le texte plus cohérent.
  2. « tout le monde est (tjs) nerveux » où l’effacement de toujours reviendrait à un allègement de la phrase.
  3. «* on peut construire les des murs qui pour séparer l’autoroute des maisons » où le remplacement de les, anaphorique cotextuel par des cataphorique souligne la sensibilisation à la différence de sens entre les deux articles ; le premier, étant sans référent cotextuel, est inacceptable alors que le deuxième introduisant une post-information sous-tend une imposition.
  4. «* et pour arriver à ses ces solutions… » qui révèle la conscience de la différence entre le sens de ses qui exprime l’appartenance et ces qui n’a pas ce trait.
  5. «* arrêt parlez parler à basse voix » où la première proposition autre que l’incorrection syntaxique qu’elle présente, est impossible à réaliser.