Septième production : La pollution par le bruit

1. Sur le plan syntaxique

  1. L’omission de la préposition à due à la confusion dans le sens entre les deux expressions « être la base de quelque chose » i.e. le fondement de quelque chose et « être à la base de quelque chose » i.e. la source de quelque chose dans l’énoncé : « la science est la base de cette rumeur continuelle qui nous faire souffrir » où il faudrait remplacer le mot rumeur par bruit. Dans ce même énoncé nous relevons également la non conjugaison du verbe faire.
  2. Le remplacement de dont par « que le » et l’emploi de la locution « être besoin » au lieu de avoir besoin qui revient à une traduction de la langue maternelle dans l’énoncé : « *la technique que l’on est besoin » qu’il faudrait corriger en : la technologie dont on a besoin.
  3. L’emploi d’une subordonnée de concession après la préposition malgré, la confusion entre à et a et entre le verbe « souffrir soi-même»et « faire souffrir les autres »dans l’énoncé : « *Mais malgré qu’il nous à servir il nous à souffrir» qu’il faudrait en corriger : Mais, malgré les services rendus par le progrès de la technologie, ce dernier a des impacts négatifs sur l’homme. Notons dans cet énoncé l’éloignement de l’anaphorique cotextuel il de son référent, or ceci rend l’interprétation assez difficile. Est-ce la science ? ou la technologie ? Par ailleurs, le genre de l’anaphorique il [+ masculin] reviendrait à une traduction de la langue maternelle. Ainsi nous aurons une incohérence et une équivoque sur le plan pragmatique qui a pour conséquence une difficulté dans la compréhension de l’énoncé.
  4. Le remplacement de la préposition à par pour et le remplacement du cataphorique une par l’anaphorique contextuel la dans l’énoncé : « *Je pense qu’on peut trouver la solution pour ces problèmes ».
  5. L’ignorance de la construction du verbe interdire, interdireàquelqu’un de faire quelque chose et le remplacement de les, article anaphorique contextuel par le dans l’énoncé : « *il faut interdire l’usine de jetter leurs déchets dans la mer…».
  6. L’omission de ne dans l’énoncé à forme négative : «* Je crois qu’on peut pas vivre sans bruit » qui peut admettre deux interprétations différentes :
  7. Nous avons besoin du bruit pour vivre.
  8. Le bruit fait partie de notre vie quotidienne, nous ne pouvons pas nous en débarrasser.
  9. La conservation de l’anaphorique contextuel dans les énoncés : «* … et l’excès du gaz carbonique… » et « *… le pourcentage de l’oxygène… ».