2. Sur le plan pragmatique

  1. Le but de la lettre.
  2. Les besoins de la commune.
  3. Les projets et leurs justifications.
  4. La nécessité de les réaliser.
  5. Dans les énoncés: «…*pour vous demande de m’aider a faire cet projet » et « *j’ai pensé à un projet… », le récepteur comprend qu’il s’agit d’un seul projet, or l’énonciateur en cite plusieurs. Cette contradiction inférentielle nuit à la cohérence.
  6. Dans l’énoncé : « *je proposerais plusieurs raisons », l’emploi du verbe proposer au conditionnel présent serait dû à une surgénéralisation intralinguale qui exige l’utilisation du conditionnel pour atténuer un ordre : je voudrais, il faudrait… D’ailleurs un déficit lexical aurait poussé l’étudiante à utiliser le verbe proposé au lieu du verbe exposer ou bien ce serait la parenté phonétique qui l’aurait trompée. Par ailleurs, le remplacement de projets par « raisons» paraît illogique puisque l’étudiant a employé le mot « projet » à la fin de la production.
  7. L’emploi de l’impératif dans l’énoncé : « *n’oublie pas… » en s’adressant au responsable montre une ignorance d’un certain savoir être qui ne permet pas de s’adresser à un supérieur hiérarchique sur ce ton-là.
  8. Dans l’énoncé : « *on propose de laisser quelque mètre de terrain pour un jardin public où les enfants, les jeunes, les vieux se rencontrent », nous avons une contradiction de représentation du monde et des mondes comme le dit CharollesMichel Charolles.- Introduction aux problèmes de la cohérence des textes. In Langue Française, 38, p. 7-41. : on ne conçoit pas un jardin public avec quelques mètres. Dans ce même énoncé le temps présent du verbe se rencontrer n’est pas acceptable parce qu’il n’a pas le trait [+ futur] et paraît incohérent dans un contexte où on fait des projets pour l’avenir.