1. Sur le plan syntaxique

1. Le remplacement de la préposition pour par sur dans l’énoncé : «…*ce qui pose de grands problèmes sur la santé ».
2. Le déplacement de l’adverbe toujours dans l’énoncé « *tous ces installations obligent les gens à toujours se trouver dans les villes ». Signalons que l'étudiante avait d’abord écrit « à se trouver toujours »ce qui prouve chez l’étudiante l’instabilité dans la syntaxe de l’adverbe qui attend d’être confirmé ou infirmé. Par ailleurs, nous pouvons corriger cet énoncé en tous ces centres obligent les gens à s’installer en ville.
3. Le remplacement de la conjonction avec qui a le trait [+ accompagnement] par et et le remplacement de comme par de dans l’énoncé : « *et n’oublions pas que c’est la cause principale du bloquage des routes et ce qu’il produit de bruits ». ceci atteste la non assimilation de la fonction de et.
4. L’omission de et dans l’énoncé : « *En plus on entend le son qui sort des usines, des avions à Beyrouth » où il faudrait remplacer la virgule [,] qui sépare usines de des avions par et et que nous pouvons corriger en : on entend le bruit des usines et des avions à Beyrouth.
5. Le remplacement de l’adjectif « nerveux » par une périphrase dans l’énoncé :« *et qui subient de différentes maladies de nerfs et de l’ouïs » qu’il faudrait corriger en : qui sont victimes du stress.
6. L’emploi du verbe manquer comme adjectif précédé de est qui est une traduction de la syntaxe arabe dans l’énoncé : « *le sens de la beauté y est manqué » qu’il faudrait traduire en la beauté y fait défaut.
7. L’omission du déterminant cotextuel le devant un ; probablement l'étudiante voulait éviter l’emploi de deux articles alors que un a, le cas échéant, la valeur d’un pronom dans l’énoncé : « *Le bruit est un des constituants de la pollution de l’environnement ».
8. Le remplacement de la préposition dans par la préposition en et l’omission de l’adverbe là dans l’énoncé : « *on pourrait en ce cas distribuer tous les centres importants…».