II. L’esthétique mélodramatique mexicaine : étude de cas

Pour tenter d’identifier les traits caractéristiques du mélodrame, nous avons choisi de comparer deux films mexicains : l’un, Madre Querida (Juan Orol, 1935) a toujours été considéré comme un ‘«’ ‘ mélodrame ’», tandis que l’autre, Los Olvidados (Luis Buñuel, 1950), racontant pourtant une histoire à bien des égards semblable, n’a jamais été considéré comme tel, loin s’en faut. C’est donc à travers une observation des éléments de ressemblance et de divergence entre ces deux films que nous tenterons de repérer où se trouve la limite entre ce qui relève du mélodrame et ce qui s’en écarte résolument 196 .

Notes
196.

Cette analyse est la reprise synthétique d’un travail élaboré en 2002, et publié sous le titre « Citation et détournement du mélodrame mexicain classique : une trajectoire cinématographique entre Madre Querida (Juan Orol, 1935) et Los Olvidados (Luis Buñuel, 1950) », Citation et détournement (Coll.), Lyon, GRIMH/GRIMIA, 2002, p. 187-198.