1.2. Les vins français ne portant pas l’A.O.C.

Les vins français qui ne sont pas des A.O.C. sont les vins délimités de qualité supérieure, les vins de pays et les vins de table :

‘« répondent à des règles de production et de suivi de plus en plus proches de celles des A.O.C. »’

et dont un grand nombre,

‘« notamment les A.O.V.D.Q.S. méditerranéens [...] ont accédé à l’A.O.C. : à la récolte de 1996, ils ne constituaient qu’un volume de 600 000 hl environ, contre près de 5 millions en 1970 ».’

Le vin se définit donc par sa couleur, son mode de vinification et son appellation. Son histoire sociale et culturelle est connue. Comme le pain, il est d’abord le reflet d’une civilisation :

‘« il fait partie d’un très vieux et très respectable patrimoine. Le pain, c’était l’élémentaire et indispensable nourriture ; le vin, c’était davantage : du plaisir, de la joie » (Peynaud et Blouin 1996, 240).’

Sa dégustation en fait une source de savoir et d’éveil aux sens et induit la parole :

‘« Aucune substance consommable n’a la même complicité que le vin avec la parole [...] il est le seul produit dont la consommation exige un commentaire, puisque savoir le boire revient à savoir en parler » Chatelain-Courtois (1984, 5).’

Qui sont les dégustateurs qui possèdent de tels savoirs ?