L’absence du stimulus :

Les travaux sur le discours des odeurs (David 1997, David et al. 1997) n’envisagent pas la présence du stimulus au moment de la production verbale : l’odeur est appréciée in absentia, générée par l’évocation d’images que le sujet a acquises. Or, une interaction entre sujet et stimulus aurait donné des résultats différents :

‘« Cependant, nous avons montré qu’un corpus recueilli sans expérience sensorielle associée minore le poids de certains axes (par exemple les axes “intensité” et “mémoire”) » (David et al. 1997, 80).’