Le choix des échantillons d’arômes 90 a été fait par nous-même pour quatre enregistrements et par le professeur lors d’un de ses deux cours. Ce sont tous des échantillons :
Ils se présentent sous forme de flacons ou de pastilles. Les flacons de Lenoir (1988) utilisés proviennent d’un livret qui nous a été gracieusement fourni. Parmi eux, ont été choisis : café, caramel, cerise, framboise, noix, réglisse, violette. Les pastilles de la revue Hachette (1996) sont utilisées dans l’enregistrement n°6 (Oingt) selon le même procédé. Étaient sélectionnés dans l’ordre : orange confite, noisette grillée, goudron, jasmin, noix.
Toutes les séquences du corpus qui ont trait à la description des arômes se font à l’aveugle, autrement dit :
Dans les deux cas, aucune liste de descripteurs ni de référents n’est à la disposition des participants qui savent tous cependant qu’il s’agit des arômes du vin.
Notre choix successif des échantillons d’arômes (flacons ou pastilles) a reposé sur deux critères :
L’application de ces deux critères, contraste et familiarité, même graduels et mal délimités, visait à favoriser le consensus final 91 .
Voir tableau en annexes.
Bien qu’il soit toujours possible de parler de ce que l’on éprouve dans l’instant sans pour autant le connaître : ainsi, une odeur inconnue ou un vin dégusté pour la première fois peuvent être décrits par rapprochements avec des objets connus.