L’objectif est de connaître quels termes employés en dégustation peuvent être considérés comme “les plus codifiés” et s’il y a, à ce degré de codification, une justification sémantique. C’est pourquoi, nous avons fait apparaître sur quatre colonnes 123 :
Nous obtenons six catégories de termes (voir annexes) que nous analyserons après quelques remarques sur la représentativité des termes (figurée par le signe + dans les trois colonnes).
Voir en annexes. Nous avons totalisé 208 termes employés en dégustation, sans prétendre à l’exhaustivité.
Il s’agit du dictionnaire Petit Robert (1993), abrégé P.R.
Mis au pluriel, grand antéposé « majoratif qui distingue parmi les autres » (P.R.) et fin qualifient une catégorie commerciale de vins, tandis que Peynaud et Blouin (1996, 179) emploient grand pour qualifier la structure d’un vin et que le lexique définit la finesse comme « une impression synthétique qui englobe la subtilité harmonieuse des arômes et un équilibre gustatif ». Dans le corpus, on ne trouve grand que dans le sens de celui donné par le P.R. : voilà l’Entre-deux-mers c’est pas un grand vin, mais c’est un vin: amusant frais euh acidulé (Vivier 97 n°5, 83).