Les interactions du corpus ont en commun d’être tout à la fois verbales, paraverbales et non verbales 214 et construites à plus de deux locuteurs. Elles sont, dans leur principe tout au moins, de type réciproque (symétrique) au sens où toute intervention initiative s’enchaîne sur au moins une réponse verbale, paraverbale et / ou non verbale. Elles fonctionnent sur un principe de réciprocité défini par Schütz et dû au travail doublement coopératif (sentir ou déguster ET parler) dans lequel sont engagés les participants.
Nous remplaçons “gestuel” donné par André-Larochebouvy dans sa définition de l’interaction par les termes paraverbal et non verbal qui incluent un grand nombre de paramètres, c’est-à-dire, d’une part les éléments prosodiques (intonations, accentuations, intensité de la voix) et d’autre part les éléments gestuels (regards, postures, mimiques et gestes).