2.5. L’unité discursive minimale : l’acte de langage

En deçà des interventions, existent les actes de langage qui participent également à la cohérence de l’enchaînement conversationnel :

‘« Un acte de langage est un acte accompli au moyen de l’énonciation d’un énoncé. L’énonciation de je te demande de fermer la fenêtre sert à accomplir un acte de requête. La grande majorité des actes de langage sont formés d’une force s’appliquant à un contenu propositionnel » (Brassac et Trognon, 1992, 80).’

Ces unités, considérées purement sous l’angle de la pragmatique, sont définies comme des suites linguistiques dotées « d’une certaine valeur illocutoire » (Kerbrat-Orecchioni, 1995, 5), qui permet au locuteur « d’opérer sur le destinataire un certain type de transformation » (id.).

Parmi les actes de langage les plus attestés en dégustation, on trouve 1°) les assertions, 2°) les requêtes, 3°) les éloges exclamatifs.