3.4.4. L’impression générale sur le vin et les suggestions de mets

L’impression générale consiste, pour les non professionnels, à trouver une qualification consensuelle finale et, souvent aussi, lorsqu’il s’agit du deuxième ou troisième vin, à élaborer des comparaisons sensorielles qui distinguent le vin des précédents.

Elle peut aussi s’exprimer par une impression subjective personnelle :

‘il est bien moi j’aime beaucoup ces vins (JJ & Co n°22, 1068),
c’est c’t’ impression qu’t’as quand tu bois du vin et qu’t’es sûr qu’tu vas avoir la migraine (S.A.V. n°17, 1496).’

Le rappel des vins précédents (qui viennent d’être dégustés et donc identifiés) sert de point de comparaison au moment de juger et d’identifier le nouveau vin :

‘cette odeur est très très forte tu peux pas la confondre avec celle de tout à l’heure (S.A.V. n°17, 1341),
il est pas gras comme l’autre i laisse pas le même euh filet gras sur la langue (JJ & Co n°23, 1229),

JP ah i manque alors- autant l’autre avait une attaque et:
F1 oui

JP une nervosité celui-là il a- il a RIEN comme… (JJ & Co n°23, 1256) 240 . ’

L’analyse comparative est un premier moyen d’aborder l’étape suivante, celle de l’identification : les participants commencent par définir le vin à l’aveugle en ce qu’il n’est pas, comparé aux précédents.

Elle n’est pas forcément évoquée. On la trouve dans une intervention isolée :

‘un bon blanc avec des huîtres ce s’rait pas mal ça (S.A.V. n°15, 901),’

ou comme sous-thème :

ah ça c’est un vin à manger- à boire avec du saucisson des trucs (S.A.V. n°17, 1439),

et jamais une fois l’identité du vin révélée.

Notes
240.

Voir aussi S.A.V. n°16, 1206-1222.