4.1.6. Flottements

‘D. vraiment c’est framboise ça
C. mais l’o- mais l’odeur c’est
M. ben alors
C. c’est framboise i m’semble
M. ah: t’as raison y’a un côté fraise euh
D. oui fraises un p’tit peu mais
M. non les fraises euh les fraises euh tu sais
D. oui fraise
M. les fraises rouges là au sucre
C. oui oui c’est ça voilà voilà les bonbons moi j’ai horreur j’ai horreur de-
M. le le dent- genre dentifrice à la fraise

C. de ces bonbons-là
D. oui oui
M. mais pas vraiment quand même… peut-être pas
D. si si si
M. pas vraiment moi j’trouve qu’c’est plus vanillé qu’ça plus euh
D. ça s’veut fraise oui
M. mais c’est des trucs synthétiques ça
(O. ah oui)
P. mm
D. oui oui oui
M. oui
C. ah voilà
M. c’est pour ça qu’ça correspond à rien de:: en fait euh moi j’ai d’jà remarqué qu’certaines fois ça correspond pas aux odeurs
C. mais c’est plus vrai que nature
M. oh non
C. c’est plus vrai que nature
M. non non c’est pas vrai
P. ah oui c’est mieux qu’la réalité
C. c’est d’la réalité virtuelle
P. ah c’est c’est ça tient moins
D. oui [rire] c’est très psychique
P. c’est plus volatil

D. réitère sa proposition (vraiment c’est framboise ça) avec assurance avant de la nuancer lorsque M. évoque fraises puis il essaie de rallier ses interlocuteurs, en accusant réception des propositions de M. (oui fraise un p’tit peu oui) et de C. (ces bonbons là).

M. se rétracte à nouveau et revient à sa proposition initiale (mais pas vraiment quand même puis pas vraiment moi j’trouve qu’c’est plus vanillé qu’ça).

D. et M. mettent en doute la qualité de l’échantillon d’arôme (désigné par ça) et ouvrent une suite d’échanges métadiscursif sur le thème de la valeur des arômes synthétiques.