Nous avons fait remarquer dans analyse des séquences de discrimination d’arôme que, souvent, c’est la catégorie qui permet aux participants de se mettre d’accord. L’un d’eux en effet prend en charge le rôle de “rassembleur” en proposant un hyperonyme auquel se rallient les autres :
‘[après qu’ont été proposés les signifiants mûre, cassis, framboise]Quant à la recherche des arômes du vin, la catégorie est également un point d’accord. C’est en fait la famille d’arômes qui est d’abord perçue et évoquée :
‘[lors de la phase olfactive, A. reprend, pour les ratifier, chacune des propositions d’élèves]Dans la séquence des trois sommeliers, c’est aussi la catégorie d’arôme (en bouche) qui est d’abord annoncée :
‘2. y’a une dominante de::On peut supposer dans ce contexte que le superlatif TRÈS modalise moins petit que le concept “fruit rouge”. Considérant l’intervention de JP comme la manifestation de l’accord de tous les participants, on interprètera l’intervention de JJ en la paraphrasant : /nous sommes à présent TRÈS sûrs qu’il s’agit d’un petit fruit rouge/.