3°) Durant la phase finale

L’impression générale finale est un thème privilégié pour l’accord. Sont toutefois attestés des désaccords sur :

Les propositions multiples n’entraînent pas pour autant la recherche du consensus. Dans la séquence avec les trois sommeliers par exemple :

‘1. ... de poissons grillés (ou darne de) saumon grillé
3. on peut essayer
1. ça ce s’rait... avec une sauce béarnaise
2. oui
3. on peut essayer (Vinorama n°1, 125),’

on voit que 3. n’adhère pas franchement à la suggestion de 1. (poisson grillé, sauce béarnaise), mais ne s’y oppose pas non plus (on peut essayer).

Dans d’autres séquences, A. marque plus volontiers son désaccord vis-à-vis d’une proposition d’élève, mais elle le justifie suffisamment pour que l’élève se rallie à l’avis du professeur sans qu’une négociation soit ouverte.

C’est donc de manière flagrante la phase de description de l’aspect olfactif qui est la plus fragile au niveau consensuel 293 puisqu’on y relève un grand nombre de “micro-désaccords” entre participants. Les avis des dégustateurs quand ils divergent provoquent une négociation (par exemple, le caractère alcooleux) :

‘2. c’est un p’tit peu alcooleux aussi
1. tu trouves’
2. oui, (ça r’monte… )
1. j’lui trouve pas vraiment d’l’alcool... (il a une bonne couleur) il est quand même assez: assez souple
3. non moi je ressens pas:
1. hein
3. j’ai j’ai pas au nez le côté alcooleux,(Vinorama n°1, 64).’
Notes
293.

Mais l’on sait que le nez du vin est lui-même fragile (et celui du dégustateur aussi).