Le désaccord sur le signifié

Il peut porter sur la validité c’est-à-dire sur l’adéquation du terme à la chose :

‘on ne dit pas acide pour qualifier une odeur, ni tannique pour qualifier le nez, ni vert pour qualifier un goût…’

ou sur le problème de la valeur informative du terme :

‘[blanc n’est pas pertinent dans l’énoncé c’est un vin blanc pas plus que typique d’après C. :
M. ... ça a une odeur de blanc typique un peu
C. ah une odeur de blanc typique
M. piquante
C. ça veut pas dire grand chose (S.A.V. n°15, 783).

Certains évaluatifs trouvant la complétude de leur signifié en contexte, on peut imaginer que des désaccords sont probables en cas d’incompatibilité syntagmatique :

‘astringent vs. fondu / charpenté vs. vif / rond vs. acide…’

Et l’on peut s’attendre également à des remises en cause de l’emploi de termes polysémiques comme certains qui ont un sens différent selon le vin qu’ils qualifient (évolué), ou d’autres dont le sens varie selon la phase de dégustation à laquelle ils sont attribués (dense).