3) Un pied dans les rédactions.

La première rédaction a nous avoir reçus fut FHM le 6 avril 2000. Tout d’abord avec le directeur d’édition M. Lubot qui nous a dressé un portrait de son magazine, puis avec le rédacteur en chef de l’époque M Bruno Gosset. Cet entretien n’était prévu qu’avec la première personne citée qui, devant l’intérêt qu’il portait à ce travail, nous a présenté le rédacteur en chef auquel nous avons laissé pour lecture notre DEA. Chacun des entretiens, dans cette rédaction comme dans les autres, durait entre 1 heure et 1 heure trente, parfois plus dans certaines rédactions où l’on nous faisait visiter les locaux ou regarder les anciens numéros. Nous reviendrons plus tard sur le déroulement et la préparation de ces entretiens.

Un an plus tard, jour pour jour, avec le changement de rédacteur en chef, nous avons tenté de nouveau notre chance et Lomig Guillo a accepté de suite notre demande de stage d’observation qui sera l’objet d’une description particulière dans une partie consacrée à l’observation participante.

La seconde rédaction à nous recevoir fut celle de Max, qui même s’il n’appartient pas à la génération des nouveaux masculins, du fait de son ancienneté, nous a paru intéressant pour sa formule de charme, qui le fait appartenir aux masculins classiques. Sarah de Haro, alors secrétaire de rédaction et désormais rédactrice en chef adjoint, nous a accordé, en avril 2000, un entretien sur le fonctionnement et l’historique de ce magazine. Max ne figurant pas dans le corpus des magazines étudiés, nous n’avons pas fait de demande de stage à cette rédaction.

Le groupe Hachette Filipacchi, par l’intermédiaire du gérant-directeur de publication Xavier Goupy, nous a expliqué lors d’un entretien au siège le 29 mai 2000, les raisons de l’abandon du projet Il et ce que celui-ci aurait dû être.en début de l’après-midi du 4 juillet 2000, nous retrouvons le tout récent rédacteur en chef du Magazine TMB, Greg Alexander M dans une brasserie des Champs-Elysées. Il nous fait part alors des espoirs mis dans ce magazine qui a vu le jour un mois auparavant et qui plus jamais ne ressortira en kiosque.

Le lendemain, lors d’un appel téléphonique hasardeux à la rédaction de Men’s Health, après de multiples tentatives auprès du rédacteur en chef alors en place, un chef de rubrique nous invite à venir poser nos questions. Nous avons donc rencontré Sébastien Desurmont pendant une heure. Puis à deux reprises en septembre et novembre 2001, le nouveau rédacteur en chef M. Saccani, nous a reçu, notamment pour mettre en place l’analyse du courrier des lecteurs.

Le 17 août 2000, la rédaction du Magazine de l’Optimum nous ouvrait ses portes et son rédacteur en chef Emmanuel Rubin nous consacrait une partie de son après-midi, retraçant son parcours et l’histoire de son magazine.

La “ tournée des rédactions ” continue le 4 décembre avec une visite à Christophe Bourseiller, alors rédacteur en chef de Maximal, qui vient d’apparaître sur le marché.

Enfin, le lendemain s’achève les prises de contact avec les rédactions par le magazine M Magazine dont le nouveau rédacteur en chef Philippe Testard-Vaillant nous reçoit dans son bureau du XVe arrondissement.

Nous avons ainsi pu rencontrer toutes les rédactions des nouveaux magazines masculins et seulement Le Magazine de l’Optimum et Max pour les magazines de l’ancienne génération. Mais ceci ne constitue pas une difficulté puisque les anciens masculins ne sont ici intéressants que dans la reconstitution historique de la presse masculine française depuis son apparition. Enfin nous verrons dans la partie consacrée aux stages que toutes les rédactions n’ont pas répondu de la même manière à nos demandes.