a) Un lectorat jeune possédant du temps pour lui-même.

Nous avons noté à la fin de la seconde partie que le lecteur du Magazine de l’Optimum est un trentenaire appartenant aux classes supérieures, bénéficiant ainsi de moyens financiers suffisants pour voyager, fréquenter les expositions, pratiquer les sports coûteux que le magazine présente, s’habiller chez les grands couturiers de la mode masculine… C’est donc un lectorat en accord avec l’image que le magazine véhicule.

En revanche, les magazines masculins spécialisés dans la santé-forme au masculin présentent un lectorat masculin moins aisé, appartenant plus aux classes moyennes et populaires qu’aux classes supérieures. C’est du moins ce qu’il ressort de l’enquête AEPM 800 effectuée entre juillet 2000 et juin 2001 et montrant un lectorat jeune dont une grande partie est encore étudiante.

Notes
800.

AEPM nous a fourni les enquêtes de lectorat pour les magazines FHM, Men’s Health et Max. En revanche, le Magazine de l’Optimum et M Magazine ne font pas partie des magazines étudiés, un des critères du choix des titres étudiés étant une diffusion moyenne supérieure ou égale à 100 000 exemplaires en moyenne. Or, le Magazine de l’Optimum en 1999-2000 vendait en moyenne, selon l’OJD 44990 exemplaires et M Magazine vendait moins de 100 000 exemplaires en 2000. C’est pourquoi nous n’indiquerons ici que le lecteur-type des magazines FHM et Men’s Health.