c) Le choix d’une série de sermons

Parmi les trois séries énumérées, je me suis astreint à analyser la première, celle des sermons des évangiles. Ce choix est justifié d’abord par la nécessité absolue de limiter le corpus lorsqu’on est confronté à une collection de cette dimension. Réduire l’étendue du volume analysé était donc une condition sine qua non pour rendre les textes traitables et en permettre un examen minutieux. Encore fallait-il veiller à ce que le corpus ainsi limité constituât une entité, car seul un ensemble homogène pouvait être étudié à l’aide d’une grille d’analyse. Or, les sermons des évangiles forment un ensemble cohérent. De plus, la taille de cette série est suffisamment conséquente.

Conscient des contraintes de ce choix, nous acceptons les limites du champ d’application des conclusions que nous fournirons au bout de ce travail. Néanmoins, la validité de notre analyse ne sera pas, croyons-nous, entachée, car nous aurons étudié une partie importante de la collection des sermons qui – par sa taille aussi bien que par la valeur qu’elle représente dans l’œuvre de Hugues de Saint-Cher – est largement représentative.