Hugues de Saint-Cher
Sermones de evangeliis dominicalibus
Textes

I. Présentation de la collection « Sermones de evangeliis dominicalibus » de Hugues de Saint-Cher

Pour éditer le sermon Nuptie facte sunt de Hugues de Saint-Cher, David d'Avray s'est basé sur une sélection de dix manuscrits. 1086 Trois de ces dix témoins se trouvent à Paris (selon l'ordre attribué par le chercheur : P1 = Paris lat. 3498, P2 = Paris lat. 15946 et Pm = Mazarine 1026) et ce sont précisément ces manuscrits que nous avons choisis pour l'étude des sermons de Hugues de Saint-Cher. 1087 En ce qui concerne le rapport des différents manuscrits entre eux, David d'Avray souligne qu'ils entretiennent les uns avec les autres des relations enchevêtrées qui ne permettent pas de construire un stemma. 1088 En l'absence d'un manuscrit entièrement «propre», n'importe quel témoin pouvait être pris comme manuscrit de base - sauf celui de Munich qui est un cas à part; David d'Avray a donc opté pour le texte de Berlin, tout en précisant qu'il aurait tout aussi bien pu prendre l'exemplaire issu de la Biblioteca Casanatense de Rome. 1089

Notes
1086.

D. d'Avray, Medieval Marriage Sermons. Mass Communication in a Culture without Print, Oxford, New York, 2001

1087.

Notons que les autres manuscrits sélectionnés par le chercheur étaient les suivants: A = Assisi 584, An = Rome, Biblioteca Angelica 715, Be = Berlin, Staatsbibliothek zu Berlin - Preussischer Kultur besitz Hamilton 188, C = Rome Biblioteca Casanatense 1, K= Klosterneurg 545, M= Munich, Staatsbibliothek Clm, 4635 et Vo = Vorau 220 (CCCVIII). (D. d'Avray, Medieval Marriage Sermons, op. cit. p. 127.)

1088.

«Analysis of common errors has shown that the manuscripts are a tangle of cross-cutting links. It seems futile to attempt to construct an overall stemma.» (D. d'Avray, Medieval Marriage Sermons, op. cit. p. 148.)

1089.

«There is no overwhelmingly obvious candidate for the job of base manuscript. The requirements are a relatively clean text, and a fairly representative one (i. e. nothing too individualistic, since we are interested in what was widely available.) Apart from M, none of the manuscripts can be eliminated for nonconformity. […] None of the manuscripts is entirely 'clean', and none is impossibly corrupt. […] C and B are both good candidates codicologically […] At this stage choice become random. I have picked Be.» (D. d'Avray, Medieval Marriage Sermons, op. cit. p. 149.)