Si ce type de manifestation tend à disparaître au profit de la vente directe sur l’exploitation, certains marchés agricoles résistent, permettant ainsi de maintenir une concurrence et faisant même office de référence puisque certains servent à fixer les cours des marchés nationaux. En effet, chaque marché est géré par sa municipalité aussi l’organisation varie-t-elle d’un lieu à un autre. Il existe par ailleurs une fédération française des marchés de bétail vif (F.M.B.V.), qui permet d’harmoniser les échanges, les flux et les cotations au niveau national, d’organiser et de valoriser des produits de qualité et la filière… En 1997, les soixante marchés adhérant à la F.M.B.V. accueillaient 100 000 têtes par semaine. Parmi ceux-ci, on retrouve Fougères et Saint-Christophe-en-Brionnais. De nouvelles obligations se sont ajoutées en 1997 lorsque ce marché a reçu l’agrément européen.
Ainsi, à Saint-Christophe-en-Brionnais, il existe un droit de place (vingt-cinq francs 123 par bête) appliqué à l’éleveur et au marchand qui prend, la plupart du temps, la forme d’un abonnement annuel. Le reste de la semaine, les éleveurs peuvent venir présenter leurs bestiaux ; ils ne paient alors pas de droit de place. Sur le marché se trouvent des gardiens qui contrôlent l’abonnement, et qui s’assurent du bon déroulement et de la sécurité. Ceux-ci sont reliés par talkies-walkies aux employés municipaux se trouvant dans la salle des paiements qui assurent une permanence et annoncent par haut-parleurs l’ouverture des marchés.
Le règlement précise par ailleurs les horaires et les lieux dans lesquels les transactions doivent prendre place :
Tarif pour l’année 2000.
« broutard » : désigne les jeunes bovins (moins d’un an) qui, comme leur nom l’indique, viennent d’être sevrés et broutent dans les pâturages.
« vache de réforme » : après avoir allaité plusieurs génération de jeunes bovins, elle est « réformée » et destinée à la consommation bouchère.
Cf Annexe V.