6.2.4. Une communication externe peu visible…

Au cours de différentes assemblées des S.R.G., il est souligné que les salons peuvent participer à faire connaître le label S.R.G. et à le valoriser. Cette idée est peu évoquée par les sites et lorsqu’elle l’est, elle ne semble pas occuper une grande place dans leurs préoccupations. L’agent de développement de Salers remarque que le but des labels est de valoriser les villes. ‘«’ ‘ Une fois que le label est connu, c’est quand même un plus, mais bon, si le label reste totalement ignoré… Donc on essaye, par des manifestations comme à Billom, comme ailleurs, de faire connaître ce label dans toute la France’ ». Ces Salons, qui rencontrent un large public, peuvent permettre d’identifier la marque ‘«’ ‘ S.R.G. »’ et d’en connaître le contenu. Par ailleurs, ils sont largement couverts par la presse locale du site qui les accueille et, parfois, par celle de celui qui se déplace. Les articles écrits évoquent l’appellation, affichent le logo et rappellent le concept des S.R.G. tel qu’il était formulé à l’origine : ‘«’ ‘ 100 sites ont été choisis pour leur caractère architectural et gastronomique, parmi lesquels (…).’ »

Les articles de presse, les dépliants et affiches (annonçant le salon, apposées sur le chapiteau, celles des sites exposées sur les stands) reprennent tous le visuel du logo des S.R.G.. Lorsque les représentants des sites parlent du S.R.G. à leurs clients, ces derniers ne relèvent pas l’appellation, la confondant sans doute avec une appellation d’origine, ou n’y prêtant aucune attention. Il est d’autant plus compréhensible de n’y prêter aucune attention qu’ils ne connaissaient pas ce label auparavant et qu’ils ne savent pas ce qu’il signifie. En effet, on aura tous expérimenté le fait que l’on est plus attentif à un objet lorsqu’on en aura eu préalablement la connaissance. Il semble parfois surprenant de découvrir que, dès lors qu’on s’intéresse à un objet, il devient omniprésent alors même que peu de temps avant, n’y ayant jamais prêté attention, on ne le voyait même pas. Pourtant, comme nous le verrons plus loin, le public n’a pas repéré le logo et ne reconnaît pas le label.