1. Licenciement et retour à l’emploi

Le passage par l’état de chômage se traduit par l’acceptation d’emplois en moyenne moins stables et moins rémunérés. Les licenciés économiques subissant en général des durées de chômage plus longues que les autres causes de séparation, ils peuvent accepter des emplois moins stables, arbitrant en faveur de la rapidité du retour à l’emploi au détriment de la pérennité. Si l’on examine les destinations des salariés licenciés, on observe que les plus âgés et les femmes, ont en moyenne une forte probabilité de basculer dans l’inactivité (Stevens, 1997) ou retrouvent un emploi de moindre qualité que le précédent (Farber, 1999). Nous revenons sur ces deux aspects afin d’estimer quel peut être l’impact d’une convention de conversion sur le retour à l’emploi des licenciés participants.