1.6. Le XXè siècle

Au début du XXè siècle, l’archéologie est une science indépendante et devient une discipline universitaire. Son objet s’élargit à l’univers technique tout entier d’une civilisation (Jockey, 1999, p. 193). Son évolution se poursuit par l’apport de nouvelles méthodologies provenant des sciences naturelles mais aussi par un perfectionnement des méthodes de fouilles. Les publications de résultats de recherches permettent d’obtenir une sorte de corpus de références des objets découverts et de pouvoir faire des comparaisons et des regroupements.

Toute cette réflexion, ces méthodes de travail … vont provoquer dans les années soixante un “éclatement” de l’archéologie dans diverses voies de recherches, qui ne sont pas forcément antinomiques, puisqu’ayant le même but, la connaissance du passé, mais n’ayant pas les mêmes méthodes. On parle d’archéologie processualiste, contextuelle, traditionnelle, nouvelle … En fait ces affrontements portent sur la question du caractère scientifique de la démonstration archéologique. La new archaeology par exemple rassemble les archéologues qui ne trouvaient pas dans l’archéologie traditionnelle le cadre théorique qui les rapprocherait des modèles de recherches des sciences dures. Néanmoins toutes ces recherches théoriques ne remettent pas en cause les notions d’objet et de données définies au siècle dernier et approfondies depuis.