1.2. Les années 1950-1960 : les cartes perforées

Dans les années 1950-1960, cette méthode de travail manuelle va faire place à la mécanographie et aux cartes perforées. Les opérations logiques (calcul, tri, classement, recherche, …) vont pouvoir être exécutées par une machine, ce qui permet à l’archéologue de traiter plus de données et d’effectuer des essais dans un temps plus court qu’avec le calcul manuel. Même si le temps machine est encore assez long, l’archéologue peut faire autre chose pendant que la machine travail pour lui. En fait à partir de ce moment, l’archéologue va intégrer les nouvelles technologies documentaires dans ses méthodes de travail pour résoudre au mieux ses problèmes d’interprétation.

‘“En France, l’archéologie sera la discipline pionnière des sciences humaines et l’une des toutes premières dans l’ensemble des secteurs scientifiques à étudier l’emploi des ordinateurs à des fins documentaire”. (Cacaly 1990, p. 148).’

C’est d’ailleurs dès 1955 que Jean-Claude Gardin élabore un projet de documentation mécanographique en archéologie (Gardin, 1979).