4.6. Exemple : étude de compatibilité des codes d'inventaires et des champs de saisie entre bdB et ArchéoDATA en vue d’une mise en commun des données.

Une base de données permet de gérer l’inventaire des données de fouille et des données d’études et ainsi permet d’offrir une aide à l’interprétation et à la compréhension d’un site, via des recherches et des regroupements. Ceci fonctionne donc à l’intérieur d’un même site mais il serait intéressant que l’on puisse comparer ces données avec celles d’un autre site présentant les mêmes caractéristiques pour mettre en place par exemple des statistiques sur tel type d’objet, …

Il n’existe pas actuellement en France une norme d’inventaire commune des données de fouille. La plupart des équipes de fouille ont naturellement, et parfois avec beaucoup de difficultés, répondu à leurs besoins par elles-mêmes, ce qui donne une multitude de bases de données. Si pour les renseignements demandés, on retrouve sensiblement les mêmes exigences dans les différentes bases, la situation est bien différente au niveau des codes d'inventaires. Néanmoins en dépit de ces différences, il est important de savoir si ces codes d’inventaires sont compatibles et s’il est assez simple, grâce à des tables de conversion maniables, d’assimiler un code à un autre.

Pour répondre à cette question j’ai essayé de traiter les données et surtout les codes d'inventaires de bdB 10 , base de données Beuvray, pour les intégrer à la structure de la base ArchéoDATA 11 . Pour plus d’information sur ces bases voir Tome I-Partie B, p. 85 et Tome II-Partie C, p. 79 et Partie E, p. 255.

Cet essai s’organise en quatre parties. Les deux premières sont une présentation des deux types de codes d’inventaires. La troisième exploite chaque fichier de bdB, un à un, et je propose chaque fois deux codifications possibles ; l’une se calant au plus proche au code d’ArchéoDATA mais demandant des tables de conversions considérables entre les nouveaux codes et les éléments physiques correspondants (objets, minutes, photos, …) ; l’autre répondant toujours à la philosophie d’ArchéoDATA, mais transformant moins radicalement la codification de bdB (sous-sections 4.6.1 et 4.6.2). La dernière partie traite des champs de saisie (sous-section 4.6.3).

Notes
10.

bdB est la base de données utilisée sur la fouille du Mont Beuvray (Saône et Loire/Nièvre). La version utilisée pour cette comparaison est celle fournie aux chercheurs pour la campagne de fouille 2001.

11.

La version d’ArchéoDATA utilisée pour cette comparaison est celle de juin 2000 utilisée sur le chantier-école de Coupéré (Commune de Saint Bertrand de Comminges, Haute-Garonne, Université Toulouse-le Mirail UTAH : unité toulousaine d’archéologie et d’histoire, UMR 5608 CNRS, responsable Robert Sablayrolles).