CHAPITRE I. CORPUS D’ÉTUDE

1. Choix de bases métropolitaines

Devant la multitude des bases de données utilisées aussi bien en France qu’à l’étranger, le choix d’étude a au départ été très difficile. Fallait-il se limiter à des bases de données françaises ou s’intéresser aussi aux bases de données étrangères ? Dans quelle mesure prendre telle base au lieu de telle autre ? En fait, petit à petit, le choix s’est fait de lui-même.

Grâce à ma présence assez soutenue à BIBRACTE, centre archéologique européen, j’ai pris contact avec les équipes étrangères qui y travaillent et nous avons discuté des bases de données qu’elles utilisaient dans leurs pays respectifs. Je me suis rendu compte qu’elles ne différaient pas énormément de celles utilisées en France, la description des US, objets et autres documentations issues de la fouille ne variant guère. Devant ce peu de différence et devant le problème de la langue qui, à part l’anglais, m’aurait beaucoup handicapé et ralenti dans mon étude, j’ai pris le parti d’étudier uniquement des bases françaises et de surcroît métropolitaines. Par ailleurs j’ai eu l’occasion de voir quelques bases de données utilisées dans les instituts français à l’étranger comme à l’IFAO (institut français d’archéologie orientale au Caire) et à l’école française de Rome. Ces bases de données auxquelles j’ai eu accès ne sont pas des bases de données officielles de ces instituts. Du reste ces instituts n'ont pas de bases de données officielles, ou alors ils les conservent bien cachées. Les bases que j’ai pu voir, comme celle que Françoise Villedieu utilise sur le Palatin à Rome, sont en fait fondées sur des modèles métropolitains et n’ont donc pas d’originalité par rapport aux bases utilisées sur les chantiers en France.

Une fois l’aire géographique définie, le choix s’est porté bien évidemment sur les bases les plus connues puisque les plus utilisées et les plus médiatisées. Mais j’ai aussi pu grâce au bouche à oreille détecter l'existence de bases de données intéressantes par leur taille, par leur moyen de fonctionnement, par leur type d’usage (utilisation uniquement par le concepteur, un cercle restreint, ou par tous), par leur pérennité, …