1. L’étude de la base de données

Cette étude a été menée de manière logique, rigoureuse et identique pour toutes les bases. J’ai commencé par tenter de comprendre la structure ainsi que la manière et le raisonnement de saisie des données. Dans ce dernier point, j’ai associé mode de fouilles (professionnels, étudiants) et structure de la fouille avec le mode de saisie. Sur certains sites, les données sont saisies par tous et sur d’autres par une seule personne ou un nombre limité de personnes. Cette simple différence peut entraîner de nombreuses différences dans la logique de fonctionnement de la base.

Ensuite j’ai traité chaque fichier composant la base, de manière individuelle, pour en tirer les champs de saisie, les différents modes d’utilisation (impression, recherche, consultation), ainsi que les liens avec d’autres fichiers. Pour les bases les plus grosses, comme SysDA ou SYSLAT, je n’ai pris en compte dans cette étude que les fichiers concernant directement le traitement des données issus de la fouille même si j’ai pris le temps de visualiser tous les fichiers.

Cette analyse technique s’est appuyée sur une grille d’étude que j’ai élaborée spécialement pour pouvoir regrouper toutes les informations que j’acquérais sur les bases et surtout pour être sûre d’avoir le même type d’information pour toutes. Cette grille une fois remplie est très utile pour faire des comparaisons rapides surtout en ce qui concerne les types de données traitées et les codes d'inventaires utilisés pour chaque type. Vous trouverez dans le tome II Rapport de cette thèse une version de cette grille (partie A, page 5).

J’ai consacré environ 15 jours complets à l’étude de chacune des bases.