BASE_DFS, SysDA, ArchéoDATA, SYSLAT sont dès l’origine utilisables sur des sites différents. Seule bdB est pour l’instant mono-site. Dans un avenir proche, nous allons mettre en œuvre une réflexion sur l’évolution à entreprendre pour rendre bdB exploitable sur d’autres chantiers.
Toutes les bases ayant une structure bien claire et stable peuvent être transférées sur n’importe quel support. Cela s'appelle la portabilité. La seule question importante dans ce cas est comment se fait la gestion et qui va la faire.
Il faut signaler qu’en 2000, un essai d’implantation d’ArchéoDATA en environnement client/serveur universel a été effectué 68 . Je n’ai pas suivi, ni cherché à analyser cette initiative, puisque le principe d’ArchéoDATA reste le même et que c’est le plus important dans ce genre d’étude. Ce travail se résume comme suit :
Néanmoins ce système pose un problème. En effet il a été crée par un étudiant dans un cadre précis. Aujourd’hui cet étudiant a fini ses études et ne s’occupe plus de ce projet. Qui alors dans l’UTAH aura les connaissances nécessaires pour faire évoluer ce système en fonction des nouveaux besoins exprimés mais surtout pour assurer le suivi technique ? Oracle est un programme assez complexe qui demande une connaissance informatique très complète. L’expérience est intéressante mais il faut avoir songé dès le départ à la gestion et non pas seulement à la conception. Au Mont-Beuvray, on se souvient encore avec douleur de l’expérience qui a consisté à confier le développement de la base à une société extérieure. Le cahier des charges est alors déterminant.
Paillole 2000 : Paillole (Alain), Implantation du Système d’Information Archéologique ArchéoData en environnement client/serveur universel, Mémoire du diplôme d’ingénieur de CNAM, conservatoire national des arts et métiers, centre régional associé de Toulouse, 2000
Ibidem