3. Calendrier de mise en œuvre

Ce programme de recherche a commencé par la mise en place des principes de la base de données. Sa conception s’est déroulée sur une période d’un an, répartie en trois actions.

La première a consisté à une prise de contact bilatéral. Pour moi, c’était une prise de contact avec ces cycles narratifs, l’architecture de ces temples, tous ces termes de scènes, de séries, … et la notion et les besoins d’une étude iconographique. Pour les membres du Centre de Pondichéry de l’École française d’Extrême-Orient impliqués dans le programme, c’était une prise de conscience de l’utilité et de l’usage d’une base. Ces premiers contacts ont eu lieu au Centre de Pondichéry, où je suis allée travailler pendant un mois et demi en mars-avril 2001. Durant cette mission, nous avons analysé les besoins des chercheurs et défini les données qu’il était nécessaire d’intégrer dans la base. Ces éléments m’ont permis de nommer les fichiers composant la base, nous avons déterminé les rubriques permettant de décrire les données ainsi que celles nécessitant une liste de valeurs. J’ai pu ensuite mettre à plat la structure de la base.

La deuxième action s’est déroulée à plusieurs milliers de kilomètres de distance. Comme il n’y avait pas d’informaticien au Centre de Pondichéry, j’ai proposé de monter la base sur FileMaker Pro™ version 5. J’ai mené ce travail à bien pendant l’été 2001 avec l’aide de la personne avec qui j'assure le développement de bdB. On pourrait penser que nous avons consacré beaucoup de temps au montage de cette base mais en fait nous y avons seulement travailler pendant notre temps libre. J’ai fourni la base en novembre pour pouvoir lui faire subir une période de test qui devait se dérouler avant ma deuxième mission en Inde. La base était accompagnée d’un schéma du mode de création des fiches d’un fichier à l’autre ainsi que d’un manuel d’utilisation minimal.

La dernière action s’est déroulée en février-mars 2002 au Centre de Pondichéry. Pour cette mission j’ai bénéficié d’une bourse de deux mois de l’École française d’Extrême-Orient. Durant ce séjour, nous avons testé la base et réglé tous les problèmes de fonctionnement, j’ai aidé aux premières saisies définitives et j’ai aussi formé une personne au suivi de la base, en lui fournissant un manuel de maintenance que j’ai rédigé moi-même (voir Tome II-partie H, p. 427 à 439). En parallèle, comme je ne pouvais pas être à Pondichéry pour assurer la formation de tous les utilisateurs, j’ai également rédigé un manuel d’utilisation qui devrait être traduit en anglais pour permettre un usage par tous. Je présente ce manuel dans le Tome II-partie G, p. 369 à 426.