4.2. Données intégrées à la base et recherche de l’unité de référence (unité documentaire), c’est-à-dire les plus petits éléments d’étude pouvant être regroupés par entités pour permettre leur étude.

Les cycles narratifs sont des représentations en image de textes religieux. Ils sont composés de panneaux qui mettent en scène des divinités, des personnages, dans des situations données. Ces cycles se développent le plus souvent sur le pourtour des temples, au niveau des soubassements suivant la circumambulation [“promenade” rituelle autour du temple dans un sens donné, en général immuable]. Ces cycles, associés avec des scènes indépendantes, interrompus ou encore entrecoupés par de telles scènes, font partie de séries de représentations. Ces séries de représentations prennent le plus souvent place sur le pourtour du temple, comme la circumambulation, et sont au nombre de trois maximum dans le corpus considéré jusqu’à présent. Les séries de représentation peuvent se retrouver d’un temple à l’autre mais pas forcément dans le même ordre. De plus elles peuvent avoir un schéma identique ou différent. Des cycles identiques peuvent se retrouver sur plusieurs séries dans un même temple. Les temples Coo_la et Hoysa.la sont divisés en dix orientations sacrées, huit directions horizontales et deux pour le ciel (zénith) et le monde souterrain (nadir). Les cycles et les scènes indépendantes sont positionnés par rapport à ces orientations. Ceci permet donc d’indiquer l’emplacement de tous les objets graphiques les uns par rapport aux autres dans un même temple ou dans des temples différents (une scène peut se retrouver plusieurs fois sur un même temple, comme un personnage peut se retrouver dans plusieurs scènes qui ne sont pas forcément identiques, comme un cycle peut se retrouver plusieurs fois dans un même temple sans être composé de scènes identiques).

Sur le temple, en dehors des scènes, on rencontre aussi des inscriptions. Elles retracent le plus souvent des dons faits à la divinité, au temple, aux prêtres plus spécialement attachés à tel temple. Certaines sont répertoriées, d’autres sont publiées et parfois traduites. Un grand nombre n’a jamais fait l’objet de publication. À terme ce corpus épigraphique doit être pris en compte dans la base, au même titre que les scènes, en tant qu’“objet graphique”.

Les sites sont le plus souvent des complexes religieux, entourés d’une enceinte et comprenant, pour les sites coo_las un grand temple principal (souvent l’objet de l’étude), un ou plusieurs petits temples et des chapelles. Ces chapelles sont fréquemment accolées aux temples, auxquelles elles ont été ajoutées ultérieurement. Pour le moment nous n’avons jamais rencontré de chapelle comportant un cycle narratif. Par contre en ce qui concerne les sites Hoysa.las, l’enceinte peut comporter plusieurs temples d’une importance égale.

Beaucoup de documents ont été réunis sur ces cycles et en particulier des photographies. Chaque scène est photographiée au moins une fois en noir et blanc. Dans les temples coo_las, il n’y a qu’une seule scène par photographie puisque les scènes sont présentées en panneaux, dans les temples Hoysa.las, les scènes appartiennent à des frises, ce qui fait que plusieurs scènes peuvent être présentes sur une photo. Les plans schématiques de localisation de photo et autres croquis sont à prendre en considération.

Cette documentation comprend aussi les sources textuelles qui correspondent aux personnages, aux scènes et aux cycles. La plupart de ces textes sont édités, certains ont connu plusieurs éditions, enfin d’autres ont été traduits en français ou en anglais.

La bibliographie à prévoir comportera donc à la fois les sources primaires et les sources secondaires (parmi lesquelles on trouvera également les ouvrages et les articles où photographies et graphiques auraient été utilisés).